À propos
Notre mission
Rendre accessible à la population en général, et prioritairement aux jeunes et aux familles de toutes conditions sociales, des programmes de vacances comprenant des activités de plein air, sportives et socioculturelles favorisant le développement social et personnel dans une perspective écologique et holistique.
Notre histoire
Base de plein air Jean-Jeune: née d’un rêve
La Base de plein air Jean-Jeune est née des voyages de pêche que Mgr Forget, évêque du diocèse de Saint-Jean, faisait avec son ami, l’abbé Lapointe!
Ce dernier venait depuis longtemps avec sa famille passer ses vacances sur les bords du lac Cameron. De temps en temps, les deux hommes se rendaient sur un lac voisin appartenant à un fermier du village de Vendée, M. Côté.
C’est sur ce lac entouré d’une jeune forêt de trembles et de bouleaux que Mgr Forget fit le rêve d’y amener la jeunesse de son diocèse, enfants d’ouvriers connaissant davantage la fumée et le bruit des usines que le son du vent dans les feuilles et le chant des oiseaux.
Premières années au Camp Jean-Jeune
Il acheta donc de M. Côté tout le tour du lac, qui était de toute façon incultivable en raison du relief escarpé.
Dans les premières années, ce furent surtout les scouts qui purent profiter de ce merveilleux site.
Il n’y avait aucun bâtiment, que des tentes pour abriter tout ce beau monde. Mais les souvenirs commencent déjà à être impérissables.
Nous sommes au milieu des années 1940. On met près de huit heures de Longueuil pour arriver au camp. La route est asphaltée jusqu’à Saint-Jovite seulement (aujourd’hui Mont Tremblant). Attention! On ne parle pas encore de l’autoroute des Laurentides…
De camp à corporation: l’héritage de la Base de plein air Jean-Jeune
Au cours des années qui suivirent, on construisit d’abord feu l’Ancêtre, aujourd’hui disparu. Suivent la chapelle, qui est devenue le Refuge, puis l’Accueil, l’Escale, l’Auberge. Le dernier-né, le Relais, fut construit pour remplacer l’Ancêtre.
Un hiver, un bulldozer pousse le sable, qui forme une falaise sur le lac gelé afin de créer la plage. À la fonte des glaces, le tout coule au fond. Il n’était pas encore question de problèmes d’érosion en ce temps-là.
De camp à base de plein air
Pendant des années, c’est toujours le diocèse de Saint-Jean (Longueuil) qui gère et administre le camp. Puis quelque part au début des années 1960, les services sociaux de la même région prennent la relève. Le tout continue toutefois d’appartenir au diocèse.
Au milieu des années 1960, on vit un court intermède: le camp n’opère pas pour une ou deux saisons et ce, jusqu’à ce que le Conseil Régional des Loisirs reprenne le dossier.
Finalement, en 1976, la corporation s’assume, se gère de façon autonome et rachète les terrains et bâtiments.
Le camp Jean-Jeune est mort, vive la Base de Plein Air Jean-Jeune!
L’évolution de l’animation : vision holistique à Jean-Jeune
En 1978, une faune bizarre commence à travailler chez nous: exit les Christiane, Louise, Daniel, Claude… Bienvenue aux Hirondelle, Étincelle, Girelle et autres bibittes de tout acabit! Vive les Noms Natures!
Début de la décennie 1980, l’approche holistique vient façonner notre vision de l’animation : jeux coopératifs, choix d’activités par les jeunes, approche plus centrée sur les besoins affectifs du jeune, idéologie écologique, etc…